Fonds de dotation

Ensemble, semons la biodiversité !

« Pour et avec les acteurs des territoires Pays-de-la-Loire et nord Nouvelle Aquitaine »

La mise en route d’un projet collectif

Il aura fallu 4 heures de covoiturage pour faire éclore le projet Ohé la Terre. C’est en effet lors d’un déplacement à Paris en fin 2019 que Jean-Marie Gabillaud, Président d'Ohé la Terre, et quelques collègues agriculteurs ont constaté qu’ils partageaient plusieurs idées sur la biodiversité. Le trajet leur a permis d’échanger sur le sujet, peu abordé jusqu’à lors et néanmoins présent dans toutes les têtes.

Déterminés à agir en faveur de la biodiversité, perçue comme un bien collectif, ils ont d’abord pensé à créer une fondation afin que les agriculteurs et agricultrices disposent de moyens facilitant leurs actions. « Trop ambitieux », reconnait Jean-Marie. C’est donc un fonds de dotation qui a vu le jour, initié par la coopérative CAVAC. En 2020, la crise sanitaire a permis « de poser les choses, de bien caler le positionnement » de Ohé la Terre et c’est là que l’aventure a démarré.

Une agriculture valorisée

Une quinzaine de mécènes, évoluant hors du champ de l’agriculture pour la plupart, a ensuite été convaincue. Grâce aux dons réunis et dans le cadre de sa mission d’intérêt général, Ohé la Terre a aussitôt investi les fonds dans 3 types d’actions : le semis de couverts mellifères à la volée, la plantation d’arbres fruits à coques et le rétablissement de haies, le sursemis de trèfle dans les prairies. L’ensemble de ces actions sont assurées par les agriculteurs et agricultrices volontaires, qui trouvent là, l’occasion de faire évoluer leurs pratiques, de participer à l’équilibre d’un bien commun et de « redevenir acteurs de la biodiversité sans cesser d’être rentables ».

 C’est aussi, insiste Jean-Marie, une manière « de redonner du sens ce que l’on fait ».  

Une richesse pour tous

Les effets sur la biodiversité ne sont pas immédiats. « On est sur du temps long, on ne sème qu’une fois par an » relativise Jean-Marie qui estime que les impacts positifs seront évidents d’ici à 3 ans, notamment, grâce au renouvellement des actions. En parallèle, Ohé la Terre soutient que l’agriculture locale « ne part pas de zéro ». La biodiversité des territoires vendéens est déjà très riche (même si l’équilibre est fragile) et les techniques culturales actuelles sont beaucoup plus respectueuses de l’environnement qu’il y a 40 ans. Le retour des écureuils ou de certaines populations d’oiseaux en atteste.

Dans ce contexte, la vocation d’Ohé la Terre est de valoriser et fédérer les bonnes pratiques « en pensant loin et en agissant maintenant » pour le développement de nos écosystèmes. La valeur intrinsèque de nos territoires en dépend !

Gouvernance et fonctionnement

Le Comité Stratégique

Composé de mécènes « Ambassadeurs » sensibles aux éco-initiatives qui définissent la stratégie et les orientations du Fonds. Il a pour rôle d’analyser le bilan des actions réalisées et d’ajuster les objectifs. Aussi, il accompagne la recherche de nouveaux mécènes et participe aux grands équilibres financiers du Fonds.

Le Comité de pilotage

Composés d’agronomes, d’experts RSE, de scientifiques, d’interlocuteurs mécènes ou spécialistes dans leur domaine qui définissent l’ensemble des actions en cours et/ou futures menées par le Fonds. Il a pour rôle de valider les propositions de projets que le Fonds reçoit et d’en assurer le suivi. C’est la pluridisciplinarité et la complémentarité de ces intervenants qui font la richesse des délibérations du comité.

Agriculteurs engagés

entreprises mécènes

dons récoltés